Le gel en Provence – Des dégâts pas sans conséquences
En effet, les dégâts provoqués par les gelées printanières sont plus fréquents mais moins graves pour la pérennité des souches que celles qui peuvent survenir en période hivernale. Il est vrai que sur le long terme, nous redoutons bien plus les gelées d’hiver. Toutefois, la vigne est vulnérable au gel dès l’apparition des jeunes feuilles qui sont riches en eau. Ces gelées n’entraînent jamais la mort de la vigne donc elles ne nous font pas peur pour la pérennité du vignoble mais elles peuvent détruire la récolte…. Et c’est bien pour cela que nous les craignons ! Il y a deux sortes de gelées. Tout d’abord la gelée blanche qui est due à un refroidissement des organes végétaux et du sol par rayonnement et ensuite la gelée noire qui apparait généralement lorsqu’il y a du vent avec une arrivée de masses d’air froid et sec à une température en général de -7 à -9°C.
Des mesures de prévention pour le gel en Provence
Même si la nature s’impose à nous et que le viticulteur ne fait pas la pluie ou le beau temps, il peut tout de même prendre plusieurs mesures pour essayer le prévenir le risque du gel sur la vigne. Une des plus simples, liée à un article que nous avions publié sur Facebook il y a quelques jours, revient à tenir compte du terroir, de son exposition et de planter en fonction de tout cela les cépages qui sont les plus susceptibles de supporter les gelées printanières sur les parties les plus exposées. Donc sur ces parcelles, nous aurons tendance à planter des cépages dont l’apparition des jeunes feuilles arrive plus tard dans l’année.
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